15 mai marche Stop Monsanto Bayer 

26/04/2021

Alors que les effets du changement climatique sont chaque jour plus importants partout sur la planète, la prise de conscience de l'urgence à changer notre modèle de société n'a jamais été aussi forte.
Pourtant, l'agriculture représente un quart des émissions mondiales de gaz à effet de serre et la tendance n'est pas à la baisse. Cette activité, qui nourrit 7 milliards d'habitants, est à l'origine de pollutions des sols, de l'air et des eaux, d'une partie de la disparition de la biodiversité par l'utilisation massive de pesticides de synthèse et du développement de maladies mortelles pour l'être humain.
Il est nécessaire de rappeler le rôle vital que joue l'agriculture dans nos vies et l'importance de se mobiliser pour exiger la fin de ce régime agro-chimique basé sur l'industrialisation à outrance, les pesticides de synthèse, la privatisation des semences, l'élevage intensif, l'asservissement économique des agriculteurs... L'agro-industrie enferme les agriculteurs dans un système mortifère, les contraignant à utiliser toujours plus de produits toxiques pour cultiver des plantes privatisées, et parfois génétiquement manipulées pour les rendre tolérantes à des herbicides (OGM cachés). Cependant, les premiers touchés par les pesticides sont bien les agriculteurs, doublement victimes par leur activité.
Les entreprises de ce monde agrochimique (Monsanto-Bayer, BASF, Syngenta-ChemChina, DuPont-Dow, Limagrain...) et leurs pendants professionnels tels que la FNSEA, l'UIPP ou le GNIS, exercent un lobbying intense sur les institutions françaises et européennes pour éviter toute tentative de rendre l'agriculture plus écologique et respectueuse de l'environnement et des êtres humains.
Cependant, l'hégémonie de Monsanto-Bayer s'effrite depuis le rachat de la multinationale américaine par la firme allemande en 2018. La valeur de Bayer s'est effondrée en bourse et les procès aux États-Unis se multiplient contre le glyphosate de Monsanto, déjà déclaré responsable de plusieurs cancers d'agriculteurs. Plus de 50 000 plaintes sont encore en cours d'instruction et les victimes des pesticides de synthèse se comptent certainement par centaines de milliers.
En France également, des victimes essayent de faire reconnaître leurs maladies dues aux pesticides et faire condamner les coupables. C'est notamment le cas de Paul François qui se bat depuis 2007 contre Monsanto après avoir été intoxiqué par un herbicide. Il a remporté tous ses procès et la firme a encore été reconnue responsable de cet empoisonnement en 2019 lors d'un deuxième procès en appel !
Les victimes de l'agent orange (qui sont autour de 4 millions sur plusieurs générations), l'un des herbicides épandus par l'armée américaine pendant la guerre du Vietnam (1961-1973) et fabriqué par Monsanto et Dow Chemical, tentent également d'obtenir reconnaissance et réparation, 47 ans après la fin de cette guerre désastreuse. L'une d'elles, Tran to Nga, Franco-Vietnamienne, a attaqué en justice en France, 26 sociétés américaines (dont Monsanto) en 2014, mais attend toujours la première audience sur le fond, alors que les avocats des multinationales font tout pour repousser l'échéance.
Sur le continent américain, en Afrique ou encore en Inde, la culture massive des OGM (principalement soja, maïs, colza et coton) entraîne une utilisation insensée de pesticides qui empoisonnent les populations locales, les sols et tuent la biodiversité pourtant si riche dans ces régions. La privatisation des semences par les multinationales pousse de nombreux agriculteurs au suicide et les populations victimes des pesticides sont abandonnées à leur sort sur pression des fabricants de ces poisons.
A l'heure où certains États tentent d'interdire le glyphosate sur leur territoire (Vietnam, Thaïlande, Luxembourg, Autriche...), à l'heure où les ventes de pesticides en France ont pourtant explosé de 24% entre 2017 et 2018, à l'heure où des maires prennent des arrêtés anti-pesticides, à l'heure des négociations sur la prochaine Politique Agricole Commune européenne, nous devons nous mobiliser massivement pour mettre fin au monde de Monsanto-Bayer et l'agrochimie !Un autre monde agricole est possible et un certain nombre d'agriculteurs le démontrent déjà avec des pratiques agricoles qui ne détruisent ni l'environnement, ni la santé humaine et réduisent particulièrement leur impact climatique.

Historique des Marches contre Monsanto

La Marche mondiale contre Monsanto est un mouvement initié le 25 mai 2013 par Tami Canal, une citoyenne américaine révoltée par la courte défaite d'un référendum qui demandait l'étiquetage des produits avec OGM en Californie. Monsanto avait alors mené une grande campagne de lobbying pour faire rejeter la proposition.
2013 : premières Marches contre Monsanto- Mai : près de 2 millions de personnes, à travers 436 villes de 52 pays- Octobre : 405 villes de 40 pays, dont 11 en France
2014 : 400 villes de 40 pays, dont 9 villes en France
2015 : 50 pays et 37 villes en France et des centaines de milliers de personnes dans le monde
2016 : 44 villes en France
2017 : 15 villes en France
2018 : 125 villes dans 25 pays, dont 11 villes en France
2019 : 40 villes mobilisées en France, 10 000 personnes en France dont plus de 2000 à Paris.Une mobilisation française sans précédent, sous l'impulsion collectif Stop Monsanto-Bayer et l'agrochimie nouvellement créé et relayée dans les territoires pas autant de collectifs locaux.
2020 : Marche contre Monsanto en ligne

2021 : Marche contre Monsanto en ligne et en réel

Site national Collectif Stop Monsanto-Bayer et l'agrochimie (stopmonsantobayer.org)

Site PACA contact marche contre Monsanto France PACA (webnode.fr)

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