La situation de l'éducation nationale en France 2025
En 2025, l'éducation nationale en France traverse une période de défis majeurs. Voici quelques points clé :
Pénurie d'enseignants : le nombre de candidats aux concours de recrutement a chuté de plus de 58,6 % entre 2005 et 2023, entraînant des milliers de postes non pourvus. La solution est nombreuse pour développer le nombre de postes, il faudrait :
- Revaloriser des salaires : l'un des principaux freins au recrutement est la rémunération insuffisante. Une augmentation des salaires pourrait rendre le métier plus attractif.
- Améliorer les conditions de travail : les enseignants dénoncent des classes surchargées et un manque de reconnaissance. Il faut stabiliser les programmes et à améliorer le climat scolaire.
- Des facilités de logement : le coût du logement est un obstacle pour les jeunes enseignants. Des aides spécifiques pourraient être mises en place.
- Un recrutement alternatif : le recrutement de professionnels en reconversion ou l'assouplissement des critères d'accès vont être mis en place en 2025, le concours d'enseignant se met à un niveau bac +3.
Pourtant, l'Éducation Nationale est encore confrontée comme la culture à ces constats :
Des réformes budgétaires : le gouvernement cherche à réaliser 40 milliards d'économies, ce qui impacte le financement du système éducatif.
Des inégalités territoriales : certaines villes réclament depuis plus de 20 ans un classement en zone d'éducation prioritaire pour obtenir davantage de moyens.
Pourtant, malgré la baisse budgétaire, les statistiques montrent ceci : les conditions d'enseignement se sont améliorées. En septembre 2025, le nombre moyen d'élèves par classe atteindra son plus bas niveau historique, avec une prévision de moins de 21,1 élèves par classe. (facteur démographique)
Soutien aux élèves en difficulté : Le gouvernement prévoit la création de 2000 postes en accompagnement à la scolarité.
Alors, pourquoi le corps enseignant estime qu'il n'est ni respecté, ni écouté ?
- Parce que chaque réforme et mal pensée, sans objectif pédagogique : il manque 1.300 poste dans le premier et 1.800 dans le second degré. Il n'y a que 853.700 professeurs répartis dans le secteur public et privé, ayant réussi les concours de la fonction publique. Ils ne sont pas formés aux publics à handicaps visibles et invisibles ; et comme ces enfants ont le droit à l'éducation, il y a donc une difficulté d'adaptation.
- La loi sur l'inclusion scolaire a été mise en place sans moyens: cette loi complexifie le travail, faite avec des moyens qui sont complètement en deçà de ce qu'il aurait fallu. En même temps que cette loi a été mis en place, on n'a pas allégé les conditions de travail.
- Réduire le nombre de redoublements n'a pas été une solution puisqu'on n'a pas réfléchi aux moyens de savoir comment solutionner l'échec scolaire. À ces élèves s'ajoutent des élèves qui sont en difficulté et cela forme une classe. L'ensemble a trop des niveaux hétérogènes pour pouvoir organiser de manière rationnelle et sereine d'un travail pédagogique.
- Il faut supprimer le "Pacte enseignant", il propose aux enseignants des missions supplémentaires en échange d'une augmentation de leur rémunération. Beaucoup de professeurs estiment qu'il ne répond pas aux préoccupations d'un enseignant.
Pour que cela fonctionne, il faudrait non seulement revaloriser le corps enseignant et les métiers intermédiaires de l'enseignement comme les AESH (accompagnant des Élèves en Situation d'Handicap), les surveillants scolaires, les bénévoles en soutien scolaire.